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La profession de foi des adeptes de la Sunnah

Extrait de ‘Ihya ‘Ulum ed Din
par
Abou Hamid Al-Ghazâlî

 

ghazali

 

 

C’est de croire qu’Allâh est Un, sans associé, singulier sans semblable, incommensurable sans contraire, unique sans égal, éternel sans début, infini sans commencement, existant pour toujours sans finitude, perpétuel sans fin, subsistant par Lui-même sans rupture, impérissable sans discontinuité, Il ne cesse et Il n’a cessé d’être qualifié par les Attributs de la Majesté. Il n’est pas soumis à la discontinuité des durées et à la disparition des temps car Il est le Premier et le Dernier, le Manifeste et le Latent.Il n’est ni un corps circonscrit, ni une substance finie et déterminée. Il ne ressemble pas au corps ni en matière de détermination ni en matière de soumission à la division. Il n’est pas une substance et les substances ne s’incarnent pas en Lui. Il n’est pas un accident et les accidents ne s’incarnent pas en Lui. Car Il ne ressemble à aucun existant et aucun existant ne lui ressemble, rien ne Lui est semblable et Il n’est semblable à rien. Il n’est pas délimité par la mesure. Il n’est pas contenu dans l’étendue, Il n’est pas délimité par les directions. Il n’est pas cerné par la terre et les cieux.

Il est établie ( istawa ) sur le trône ( al ‘arch ) selon la modalité qu’Il à indiquée et selon le sens qu’Il a voulu, d’un établisement transcendant le contact, la stabilité, l’effectivité, l’incarnation et le déplacement.

Le trône ne le porte pas, ce sont plutôt le Trône et les Anges qui sont portés et qui sont maintenus par la Bienveillance de Sa Toute Puissance et soumis à Son Pouvoir.

Il est au-dessus du Trône et au-dessus de tout jusqu’à l’infini d’une transcendance qui ne le rapproche ni du Trône ni du ciel et qui ne l’éloigne ni de la terre ni de ses profondeurs. Il est celui qui possède les degrés sublimes par rapport au Trône et à la terre, et malgré tout cela Il est proche de tout existant, Il est plus proche des serviteurs que leurs veines jugulaires et Il est témoin sur toute chose car Sa proximité ne ressemble pas à l’essence des corps. Il ne s’incarne en aucune chose et aucune chose ne s’incarne en Lui, son Exaltation interdit qu’Il soit contenu dans un espace et Sa transcendance interdit qu’Il soit délimité par un temps car Il était avant qu’il crée l’espace et le temps et Il est maintenant comme Il était ; Il est Manifeste par rapport à Ses créatures par Ses Attributs, il n’y a rien d’autre que Lui dans Son Essence et Son Essence n’est pas dans autrui, Sa transcendance interdit qu’Il s’expose aux accidentes du changement et de la génération, Il n’est pas soumis aux contingences et aux accidentes car Il ne cesse par les Attributs de la Perfection de se passer de tout parachèvement de la perfection. De par Son Essence, Son Existence est connue par les entendements et appréhendée par le discernement, par bienfait de Sa part en faveur des justes dans la Demeure du séjour éternel et par parachèvement de Sa part des béatitudes qui procure la vision de Sa face Auguste.

Les Attributs de la vue et de la puissance :

Il est vivant, Puissant, Dominateur, Contraignant, non soumis à la déficience et à l’impuissance, à l’assoupissement et au sommeil, à l’extérieur et à la mort. Il est le Maitre du royaume, de la Gloire et de la Toute-Puissancce. Le pouvoir et la Domination, la Création et l’Ordre Lui appartiennent en propre et les cieux sont pliés dans Sa droite. Il est le seul Créateur et Concepteur, l’Unique Existenciateur et Façonneur. Il a crée les créatures ainsi que leurs œuvres. Il a déterminé leurs subsistances et les termes de leurs vies. Déterminations sont innombrables et Ses connaissances sont infinies.

La science :

Il sait toutes les connaissances. Sa science embrasse tout ce qui se passe depuis les profondeurs de la terre jusqu’aux cieux les plus élevés et rien n’échappe à Sa science, même pas le poids d’un grain de moutarde dans la terre et dans le ciel. Il connaît même le déplacement de la fourmi noire sur la pierre lisse au cours de la nuit sombre. Il perçoit le mouvement des corpuscules de poussière dans l’atmosphère, Il connaît le secret et ce qui est plus subtil encore, Il connaît les soucis des consciences, les mouvements des idées qui traversent les esprits et les contours des secrets intimes par une science éternelle par laquelle Il ne cesse d’être qualifié depuis l’éternité des éternités, non par une science qui se renouvelle et qui se réalise dans Son Essence par acquisition.

La volonté :

Il a voulu les êtres créés et il régit tout ce qui existe. Ainsi rien ne se passe dans le monde de la manifestation et dans le monde des anges, qu’il soit important ou insignifiant, grand ou petit, bon ou mauvis, utile ou nuisible, fidélité ou impiété, connaissance ou ignorance, réussite ou échec, accroissement ou diminution, obéissance ou désobéissance, sans qu’il soit par Sa volonté, Son Décret, Son Arrêt, Sa Sagesse et Son Bon vouloir. Rien n’échappe à Son Bon vouloir, nie le regard furtif, ni l’éclair d’une pensée traversant l’esprit. Ce qu’Il veut sera et ce qu’Il ne veut pas ne sera pas. Il est Celui qui Commence la création et qui le recommence, Il fait ce qu’Il veut, rien ne peut récuser Son jugement et rien ne peut s’opposer à Son décret. Le serviteur ne peut échapper à Sa désobéissance que s’il bénéfice de Sa Grâce et de Sa Miséricorde et il n’a pas la force de lui obéir que par la grâce de Son amour et de Sa volonté et Son bon vouloir, ils en seraient incapables. Sa volonté subsiste dans Son Essence avec l’ensemble de Ses Attributs. Il ne cesse d’être qualifié, voulant dans sont éternité l’existence des choses au moment qu’Il a déterminé et elles sont existé comme Il les a déterminées et voulues dans Son éternité, sans avancement i retardement. Il a déterminé toutes les choses sans ordonner les idées et épier les temps favorables, voilà pourquoi aucune affaire ne le retient par rapport à une autre.

L’ouïe et la vue :

Il est Audiant et Voyant. Aucune chose étendue n’échappe à Son Ouïe même si elle est subtile ; aucune choses visible n’échappe à Sa vue même si elle est extrêmement fine. Aucune étendue ne voile Son Ouïe et aucunes ténèbres n’empêche Sa vue. Il voit sans pupille ni paupières et entend sans lobes ni oreilles, comme Il sait sans cœur, empoigne sans membre et crée sans organe car Ses qualités ne ressemblent pas à celles des créatures, au même titre que Son essence n’est pas semblable à celles des créatures.

La Parole :

Il parle, ordonne, interdit, promet et menace par une parole éternelle qui subsiste dans Son Essence. Sa Parole ne ressemble pas à celle des créatures. Elle n’est pas un son provoqué par l’infiltration de l’air ou le choc entre corps matériels, ni une lettre articulée par le mouvement des lèvres et de la langue. Le Coran, la Torah, l’Evangile et les Psaumes sont Sa Parole et Ses livres révélés à Ses Messagers. Le Coran est lu par les langues, reproduit dans des textes et gardé dans les cœurs et il est pourtant éternel, subsistant par l’Essence d’Allah sans subir la séparation et la discontinuité en passant dans les cœurs et les feuillets. Moïse a entendu la Parole de d’Allah, sans son ni lettre, au même titre que les justes voient l’Essence de d’Allah sans voir une substance ni un accident. Comme Il possède ces qualités il est vivant, Savant, Puissant, Voulant, Audiant, Voyant, Parlant par la vie, la Science, la Puissance, la Volonté, l’Ouïe, la Vue et le Langage et non par le simple Essence.

Les Actes Divins :

Tout autre existant à part Lui est instauré par Son Agir et il déborde de Sa justice sous le meilleur des rapports, le plus parfait, le plus équitable et le plus impeccable. C’est qu’Il est Sage dans Ses actes et juste dans Ses jugements. Sa justice ne peut pas être comparée à celle des créatures car on imagine que l’injustice puisse émaner du serviteur du fait qu’il gère les possessions d’autrui mais il est inconcevable que l’injustice puisse provenir d’Allah car Il ne rencontre pas des possessions appartenant à autrui pour qu’Il puisse être injuste en les gérant. En effet tout ce qui est autre que Lui, commet les djinns, les humains, les démons, les anges, le ciel, la terre, les animaux, les végétaux, les minéraux, les substances, les accidents le sensible, le perceptible et le contingent, Il l’a conçu par Sa Puissance à partir du néant et l’a produit alors qu’il n’était rien car il existait Seul depuis l’éternité et rien n’était avec Lui. Il a instauré les créatures pour manifester Sa Puissance, pour réaliser ce qui a été décrété d’avance par Sa volonté et pour rendre effective Sa Parole dans l’éternité non parce qu’Il en a besoin ou parce qu’Il en dépend.

Il est le Bienfaiteur par la création, la conception et l’obligation de l’adorer, sans que la moindre nécessité ne s’impose à Lui. Il accorde les faveurs et l’amélioration sans obligation. Et s’Il versait le châtiment comme un liquide sur les créatures, ce serait une justice de Sa part. Il rétribue Ses serviteurs pour leur obéissance par générosité non par obligation et par mérite. Son droit à l’obéissance s’impose par le fait qu’Il l’a rendu obligatoire par la bouche de Ses prophètes, non par la simple raison. Mais Il a envoyé les Messagers et confirmé leur véracité par les miracles éclatants, et ils sont transmit Son Ordre et Ses interdits ainsi que Sa Promesse et sa Menace, et il incombe aux créatures de croire en ce qu’Ils ont apporté.

La signification de la deuxième partie de la deuxième partie de la profession de foi :

Il s’agit du témoignage en faveur de l’Envoyé d’Allah en attestant qu’Allah a envoyé le Prophète, le Messager, l’illettré, le guide, le qurayshite, Muhammad avec son Message, à tous les Arabes, à tous les non-arabes, aux djinns et aux humains, que par Sa Loi Il a abrogé les lois sauf ce qui a été confirmé par la Sienne, qu’Il l’a préféré à tous les prophètes, qu’il a fait de lui le Maître de l’humanité, qu’Il a interdit la perfection de la foi sur la seule base de l’affirmation de l’unicité, à savoir le fait de dire : Il n’y a pas d’autre Dieu qu’Allah, (لآ اله الآ الله) si on ne lui ajoute pas le témoignage en faveur de l’Envoyé d’Allah, (محمد رسول الله) à savoir le fait de dire : Muhammad est l’Envoyé d’Allah. Il a imposé aux créatures de croire en ce qu’il a rapporté sur Lui à propos des questions du bas monde et de la vie future. Il a indiqué qu’Il n’accepte la foi du serviteur tant qu’il ne croit pas à ce qu’Il a rapporté sur l’outre tombe, à commencer par l’interrogatoire des deux anges Munkir et Nakir qui sont deux personnages terribles et effrayants : ils font asseoir le serviteur dans sa tombe avec son corps et son esprit l’interrogent sur le tawhid (affirmation de l’Unicité Divine) et le Message en lui demandant : « qui est ton Seigneur ? Qu’elle est ta religion ? Qui est ton Prophète ? » Ils sont les agents de l’épreuve de la tombe et leur interrogatoire constitue la première épreuve à laquelle on s’expose après la mort.

Le serviteur est tenu également de croire au châtiment de la tombe car c’est une vérité, une sagesse et une justice qui s’imposent au corps et à l’esprit. Il doit croire à la résurrection et au fait qu’Allah revivifie les corps après leur désintégration, comme Il les a crées la premières fois et qu’Il rend au corps sont esprit, tel qu’il tait dans le bas monde avant sa mort et fait de lui une personne semblable à ce qu’elle était. Il doit croire à la balance, à ses deux plateaux, à son aiguille, à la description de leur grandeur qui est comparable aux couches des cieux et de la terre, dans lesquelles les œuvres seront pesées grâce à la Puissance d’Allah , les unités de pois seront constituées ce Jour lé des pièces ayant le poids de grains de poussières et de graines de moutarde pour assurer la perfection de la justice ; les feuillets où sont inscrites les bonnes actions du serviteur seront mis dans le plateau de lumière et ils pèseront lourdement dans la balance en fonction du degré de leur valeur auprès d’Allah et par Sa grâce ; les feuillets des mauvaises actions seront mis dans le plateau sombre et pèseront moins lourd par la grâce de l’équité d’Allah. Il doit croire aussi que l’Heure ultime est vraie et que le sirât est vrai : C’est un pont suspendu au dessus de l’enfer, plus tranchant que l’épée et plus fin que le cheveu, sur lequel glisseront les pas des mécréants qui seront jetés en enfer, tandis que les pas des croyants tiendront fermement, et ils seront conduits au Paradis. Il doit croire au bassin d’eau, le bassin de notre prophète Muhammad où les croyants s’abreuveront avant d’entrer aux Paradis et après avoir traversé le sirât ; sa largeur s’étend sur une distance équivalent à un mois de marche ; son eau est d’une blancheur plus éclatante que le lait et elle est plus douce que le miel.Autour de ce bassin les brocs sont plus nombreux que les étoiles du ciel. Il comporte deux canaux qui l’alimentent par l’eau du fleuve al-Kawthar.

Il doit croire au jugement et à la différenciation des gens à ce sujet : Il y aura celui qui sera soumis à un interrogatoire serré pour rendre les comptes; il y aura celui qui entrera au Paradis sans rendre des comptes, savoir celui qui fait partie des rapprochés. Allah interrogera les musulmans sur leurs œuvres, on doit croire qu’Il fera sortir de l’enfer les croyants qui on affirmé l’Unicité divine après avoir subi la vengeance, jusqu’à ce qu’il n’y reste pas un seul unificateur, par la grâce d’Allâh.

On doit croire à l’intercession des Prophètes, puis à celles des savants, puis à celle des martyrs, puis à celle de l’ensemble des croyants ; chacun d’eux selon sa position auprès d’Allah . Ceux qui resteront parmi les croyants sans intercesseur quitteront l’Enfer par la grâce d’Allah . Même celui qui ne possède que le poids d’un grain de poussière de foi le quittera. Il doit croire au mérite. Ainsi les meilleurs hommes, après l’Envoyé d’Allah sont dans l’ordre : Abû bakr , puis ‘Umar , puis ‘Uthman , puis ‘Alî . Il doit aussi avoir une bonne opinion de tous les Compagnons et les louer, comme Allah les a loués, ainsi que Son Messager. Tout ceci est rapporté par les informations et attesté par les traditions.

Celui qui croit à tout cela fermement fait partie des adeptes de la vérité et des gens de la Sunna et il se sépare des gens égarés.

Nous implorons d’Allâh la perfection de la certitude de la fermeté dans
l’attachement à la foi, pour nous et pour touts les musulmans !

Il est le Plus Miséricordieux des miséricordieux.

Attachement de grands soufis à la Sounah [1]

 

Par l’imam Djalâl ad-Dîn As-Suyûtî

 

 

soufi

 

 

Dhû-n-Nûn (m.246H) a dit : « Parmi les caractéristiques de celui qui aime Dieu, le fait de suivre Son bien-aimé (salallahou ‘alayhi wassalaam) dans sa moralité, ses actes, ses ordres et sa Sounah. »Abû Sulaymân Al-Dârâni (140-215H) a dit : « Il arrive que des traits d’esprit dits par des sages m’enchantent pendant des jours; cependant je ne retiens d’eux que ce qui est conforme à la déclaration de deux témoins sûrs : le Coran et la Sounah. »

Al Haddâd a dit : « Celui qui ne mesure pas constamment ses actions et ses états d’âmes en fonction du Coran et de la Sounah et ne se remet jamais en cause alors ne le considérez pas dans le registre des grands hommes. »

Djunayd (m. 298H) a dit : « Le chemin qui mène à Dieu est barré excepté pour ceux qui daignent suivre les pas du prophète et le prennent pour modèle. Dieu a dit : «  En effet, vous avez dans le Messager d’Allah un excellent modèle à suivre. « [2] »

Il a dit aussi : « Celui qui n’apprend pas le Coran et ne transcrit pas les hadiths n’est nullement un modèle à suivre dans notre système ! Car notre doctrine est fondée sur le Coran et la Sounah ! »

Abû ‘Uthman AI-rî (230-298H) a dit : « Celui qui se soumet entièrement à la Sounah dans ses propos et ses actes, lorsqu’il parle, il parle avec sagesse. Et celui qui suit sa passion, lorsqu’il parle, il soutient l’innovation. Dieu a dit :  » Si vous lui obéissez vous serez guidés. « [3] »

Et lorsque ce demier était sur son lit de mort, son fils Abû Bakr se mit à déchirer ses vêtements ! Abû ‘Uthmân a alors ouvert les yeux et lui dit : « Cela est contraire à la Sounah dans son aspect apparent et est une marque d’hypocrisie dans son sens profond! »

Abû Al-Fawâris Al-Karamânî a dit : « Celui qui baisse son regard à la vue des femmes et contient ses  désirs, qui emplit son coeur de la conviction que Dieu l’observe continuellementet s’attache dans ses faits et gestes à la Sounah et qui s’exerce à ne manger que ce qui est licite, ses intuitions ne le trompent jamais. »

Al Tamastânî a dit : « La voie est distincte ! Le Coran et la Sounah sont parmi nous et le mérite des compagnons est manifeste. Celui donc qui prend pour guide le Coran et la Sounah, fuit ses désirs et la compagnie des hommes pour s’abandonner à l’adoration de Dieu est un homme véridique qui a atteint l’objectif. »

Nasr Âbâdî a dit : « Les fondements du soufisme sont : l’attachement au Coran et à la Sounah, le refus des passions et des innovations, la vénération des maîtres [4], admettre les excuses des gens, persévérer dans l’évocation de Dieu et éviter de commettre des choses équivoques au nom de la tolérance et de l’interprétation. »

Abû Hafs a dit : « La meilleure façon de nous rapprocher du Seigneur est de ressentir continuellement notre pauvreté et notre besoin de Lui dans tous nos états et de nous attacher à la Sounah dans tous nos actes et de rechercher notre nourriture d’une façon licite. »

Abû Nu’aym rapporte selon Sahl Ibn ‘Abdillâh : « Nos fondements sont six choses: « S’attacher au Livre de Dieu, prendre pour modèle la Sounah de Son prophète, manger ce qui est licite, ne pas causer de tort aux gens, éviter les péchés et remettre aux gens leurs droits. »

 

Notes :

[1] Sélection, à partit de la « Risâla » de Qushayrî, de certains propos de grands soufis qui attestent de leur attachement à la Sunna du prophète.
[2] Coran, 33 ; 21
[3] Coran, 24 ; 54
[4] Definition du mot « vénération » :  Profond respect à l’égard d’une personne