Epouser un converti malgré les inquiétudes concernant sa lignée?
Réponse du Sheykh Abdul-Rahim Reasat
Question :
Ma fille veut se marier avec un converti qui est né hors mariage. A-t-elle le droit de se marier avec lui et sommes-nous dans le péché si nous lui conseillons de préférer une bonne lignée en vue de son mariage?
Réponse :
Je prie pour que vous alliez bien.
Qu’en est-il de se marier avec un converti né hors mariage?
En tant que parents, vous avez votre mot à dire si vous pensez que le fait qu’elle se marie avec lui aura un impact négatif sur votre statut social. C’est une chose que la religion reconnaît. [Maydani, al-Lubab fi Sharh al-Kitab]
Cependant, je vous conseille vivement d’examiner le prétendant lui-même. L’identité de ses parents, le fait qu’il soit né hors mariage, etc., aucune de ces qualités n’affecte directement sa religion. Vous devriez lui demander quelle est sa relation avec Allâh (Ta’ala). Prie-t-il, jeûne-t-il, etc. S’efforce-t-il de devenir un meilleur Musulman? A-t-il un bon caractère, de sorte qu’il traitera votre fille avec bonté et équité?
Il y a d’autres considérations plus importantes.
Beaucoup de ceux qui sont nés Musulmans n’arrivent pas à la cheville de nombreux convertis en ce qui concerne la pratique de la religion (Deen).
Le conseil du Prophète à un compagnon s’applique ici aussi : « Réussissez [en épousant] quelqu’un qui a un lien fort [avec Allâh] (Deen). » [Bukhari]
Faites ce qui est le mieux pour votre fille et qu’elle puisse se marier à quelqu’un qui l’aidera à devenir une meilleure croyante, même s’il s’agit d’un converti.
Qu’Allah vous accorde le meilleur des deux mondes.
Sheykh Abdul-Rahim Reasat
Réponse vérifiée et approuvée par Shaykh Faraz Rabbani puis traduite et publiée ici avec son autorisation
Notes :
Shaykh Abdul-Rahim Reasat a commencé ses études de grammaire et de morphologie arabes en 2005. Après avoir obtenu un diplôme en anglais et en histoire, il s’est installé à Damas en 2007, où il a étudié pendant 18 mois avec de nombreux érudits. Fin 2008, il s’est installé à Amman, en Jordanie, où il a poursuivi ses études pendant six ans en droit sacré (fiqh), en fondements de la Jurisprudence (Usul al-fiqh), en théologie, en méthodologie du hadith, en commentaire du hadith et en logique. Il a également reçu des licences de maîtrise dans la science de la récitation du Coran, et il a pu étudier un vaste programme de sciences coraniques, de Tafsir, de grammaire Arabe et d’éloquence Arabe.