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Demander des « preuves »
est un Dalil clair de ton ignorance

 

Par Sheykh  Ridhwan Salim [1]

 

dalil

 

 

Au nom d’Allâh. Toute louange Lui revient, notre Seigneur et Protecteur, et que la paix et la miséricorde soient sur son dernier Prophète ﷺ.

Les remarques qui suivent ne sont pas formulées dans l’intention d’offenser qui que ce soit. Nous aimons tous nos frères qui aiment Allâh et Son Messager, qui travaillent sincèrement pour cette religion (deen), quelle que soit l’orientation qu’ils choisissent. Si les parole qui vont suivre peuvent paraitre sévères à l’encontre de certains, c’est parce que la gravité de l’époque dans laquelle nous vivons nous oblige à aller droit au but.

Le bref commentaire qui suit résulte du fait que l’on m’a demandé de donner un avis juridique sur un sujet donné. L’auteur de la question voulait également connaître  les « preuves » appuyant cet avis. Je me suis aperçu qu’il avait l’intention de comparer les « preuves » données par les différentes personnes auxquelles il avait posé la question afin de déterminer par lui-même quel serait l’avis le plus « fort ».

J’ai estimé que le fait d’exposer les « preuves » tirées de l’école Juridique Hanafite sur cette question à une personne aussi profane était inapproprié. Je vais tenter d’expliquer pourquoi.

J’ai cité l’avis de l’école Juridique Hanafite, et lui ai dit : Une telle fatwa, si elle vient de l’une des quatre écoles juridiques d’ahlou s-Sunna wal-Jama’a, est le résultat de l’étude, de la recherche et de l’ijtihad de centaines de savants parmi les plus grands que compte cette Umma, et qui ont contribué à élaborer, à réviser et à corriger les avis juridiques de chaque école. Ils étaient des maîtres dans les disciplines Islamiques, et beaucoup d’entre eux avaient mémorisé plus de cent mille hadiths de notre Prophète bien-aimé. Nombre de savants de l’école juridique Hanafite ont atteint ce rang respecté de « Gardien (Hafidh) du Hadith ».

En plus de cela, ils comptaient parmi ceux qui avaient atteint les plus hauts niveaux de piété et de crainte d’Allâh, ce qui est largement confirmé dans leurs biographies respectives. Par conséquent, nous acceptons volontiers les avis qu’ils ont donné sans avoir à les questionner à propos de leurs « preuves », et nous nous détournons de ceux qui ne se soumettent pas à l’autorité de ces grands savants de la Umma, et veulent examiner les « preuves » pour chaque avis, malgré le fait que la plupart d’entre eux n’aient même pas eu une formation de base dans les sciences Islamiques, ou même étudié l’un des livres authentiques de Hadith avec un professeur.

Qu’un tel profane, demande des « preuves » est ridicule. C’est comme si quelqu’un qui n’a même pas étudié les sciences physiques au collège se mettait à débattre à propos de la théorie de la relativité avec un grand professeur de physique. Ou comme si quelqu’un qui n’a même pas des connaissances de base en biologie ou en chimie débattait avec un éminent docteur sur quel médicament est préférable pour guérir telle ou telle maladie.

Une telle personne se ferait rire au nez ! Penses-tu qu’un professeur daignerait lui prêter attention ? Il ne voudrait même pas perdre son temps en engageant une discussion avec lui. Si une telle personne désire vraiment donner son avis sur la physique théorique, elle devra d’abord étudier les sciences physiques pendant deux ans au collège, puis encore deux ans au lycée dans le but d’obtenir son baccalauréat, puis ensuite acquérir une licence (3 ans), puis une maîtrise (1-2 ans), puis un Doctorat (3-5 ans) [ndt : système scolaire anglo-saxon]. Enfin, cette personne sera en mesure de commencer une discussion avec le professeur !

Similaire, ou pire encore, est le Musulman qui n’a même pas suivi un cursus de base dans le Droit Islamique, et qui se permet de se mesurer aux plus grands Juristes de la Umma parmi les Pieux Prédécesseurs (Salaf) et leurs Successeurs (Khalaf)! Il ne possède même pas des outils de base lui permettant de comprendre ou d’évaluer une « preuve ».

Penses-tu qu’émettre des avis concernant la Jurisprudence Islamique soit plus aisé que de donner des avis dans le domaine de la physique théorique?

Le simple fait que tu demandes une « preuve » est en soi un Dalil clair de ton ignorance de ce que le processus de l’ijtihad implique.

Penses-tu que donner une « preuve » consiste simplement à citer un verset du Qour’an ou un simple Hadith ?

Ton rôle en tant que profane ou débutant dans la connaissance Sacrée n’est pas de demander les avis Juridiques ainsi que leurs « preuves ». En revanche, ton rôle se limite à demander les avis juridiques seuls, ceux de l’une des quatre écoles Juridiques reconnues, tout en sachant que ces avis se basent sur une connaissance et une étude approfondies des sources.

Si tu es vraiment intéressé par les « preuves » alors entreprend la démarche nécessaire pour aller étudier les sciences religieuses. Tu y es vivement convié! Atteindre un niveau de base te prendra entre 5 et 8 années d’études sérieuses. Ca c’est juste pour le diplômé de base, tu n’as pas encore entamé la spécialisation!

Fais-moi confiance, les écoles juridiques ne donnent pas d’avis sans « preuves ». Les ouvrages encyclopédiques de référence qui traitent avec détails des arguments pour les avis de l’école Juridique Hanafite sont nombreux et bien connus, et leurs auteurs sont des grands maîtres du Hadith et de la Jurisprudence. S’il te plaît n’hésite pas à les consulter aussi souvent que tu souhaites voir les « preuves » d’un avis juridique donné. Mais une personne novice comme toi lorsqu’elle lira ce type d’ouvrages ne sera pas en mesure de les comprendre, de la même manière qu’un collégien essayant de lire des travaux pointus en physique quantique, ou en recherche médicale en sortira plus embrouillé qu’autre chose.

Il est temps d’être humble. Si tu es un collégien, tu dois étudier les bases, et accepter ce que tes enseignants te disent pour l’instant. Dans plusieurs années, si tu es un élève intelligent, et que tu travailles dur, tu seras alors peut-être en mesure de discuter de théories complexes et de te forger tes propres opinions.

Malheureusement, parmi les innovations condamnables de notre époque, figure un mouvement qui s’est développé au sein de notre Umma, rejetant le suivi des quatre écoles Juridiques reconnues, et encourageant les musulmans lambdas à sonder chaque avis, afin qu’ils puissent se faire leurs propres opinions et se forger leur propre voie! (Ca doit être la Sunna du chanteur américain, Frank Sinatra  qui chantait « I did it my way » (je l’ai fait à ma manière), mais certainement pas la Sunna des savants du Salaf). Si tu penses qu’en tant que collégien, tu peux donner des avis sur la théorie quantique, alors Ahlan wa sahlan!

Tu dois toutefois être averti que ce que tu fais, c’est-à-dire donner une fatwa/un avis Juridique directement à partir des textes, sans pour autant être qualifié pour le faire est absolument interdit (haram). Si tout le monde avait d’office le droit de délivrer des décisions juridiques ou de choisir entre elles, cela conduirait au désordre et au chaos dans la Loi Sacrée. (En passant, le fait d’être Arabe ou de parler l’Arabe ne fait pas non plus automatiquement de toi un mufti qualifié!). Toutes les disciplines ont des cursus et des méthodologies permettant leur étude. La Jurisprudence Islamique et sa méthodologie Juridique est l’une des disciplines les plus difficiles et cela prend de nombreuses années pour devenir compétent dans ce domaine.

Pour devenir avocat, par exemple, tu dois obtenir d’excellents résultats scolaires, puis obtenir ensuite un diplôme de Droit. Même après cela tu dois réussir les examens d’entrée au barreau. Cependant ce n’est pas suffisant! Tu dois ensuite passer plusieurs années de formation sous la tutelle d’un avocat confirmé avant d’être autorisé à pratiquer toi-même. Et tout ceci, simplement pour devenir un avocat subalterne! Et ensuite, combien d’années de recherche continuelle et d’expérience seront nécessaires pour que tu deviennes un éminent avocat, ou un juge à la cour suprême?

Il est donc étrange que chaque Pierre, Paul, Jacques ou Hamza de notre Ummah se considère suffisamment qualifié pour délivrer des avis Juridiques Islamiques, après avoir lu quelques versets du Qour’an et une version résumée du Sahih d’al-Boukhari! Il s’agit là du reflet de notre ignorance profonde concernant le sujet traité. Tu n’es même pas entré à l’école de Droit et tu veux prononcer des jugements légaux!

Tu es un collégien et tu veux entrer dans un débat entre professeurs!

Sois humble! Si tu désires discuter de questions de Droit Islamique, va t’asseoir aux pieds des savants, les héritiers des prophètes (que la Paix soit sur eux), et étudie auprès d’eux. Apprend de leur bon caractère ainsi que de leur science, purifie-toi, de sorte que tu deviennes un récipient digne d’accueillir la lumière de la science sacrée.

Si tu as passé ta vie à étudier la mécanique ou la médecine, ou que t’es consacré au commerce au lieu de chercher la science sacrée, et que maintenant, à un âge plus avancé, tu as décidé de devenir un peu plus « religieux », commence par venir à la mosquée, etc. S’il te plait, ne crois pas que tu peux suivre une formation accélérée dans le Din simplement en lisant « Fiqh as-Sunna » ou le Tafsir d’Al-Mawdudi, et d’arriver ainsi à un niveau où tu puisses débattre avec les savants. Laisse donc les questions de Din à ceux qui ont consacré leur jeunesse et sacrifié de nombreuses années de leur vie à l’étude des disciplines sacrées.

Comme le dit souvent un de mes professeurs : « Il est question de Din et non de tin (la figue) !! ». C’est de l’enseignement de l’Islam qu’il s’agit ! Ce n’est pas le jouet de tout un chacun. C’est l’influence de l’occident qui à donné aux gens cette arrogance qui leur permet de croire qu’ils peuvent donner leur avis sur tous les sujets, de la théologie à la Loi Islamique. La vérité est que tu n’es pas en mesure d’évaluer les « preuves » d’un avis Juridique et de parvenir à une conclusion pour toi-même quant à quelle opinion est la « plus forte ».

Je me souviens une fois être entré dans une discussion avec un jeune homme de 18 ans, rasé de prêt, vêtu d’un jean et d’un blouson de cuir, à l’extérieur de la mosquée de mon quartier. Il avait commencé à pratiquer deux ans auparavant. Il m’expliquait tranquillement comment il examinait les « preuves » avancées par les différentes écoles juridiques sur chaque « question » et pouvait ensuite conclure lui-même quel était l’avis le plus fort ! Le fait qu’il ne connaissait pas un seul mot de la langue Arabe n’a pas suffit à le dissuader de poursuivre ses activités scolastiques – il ferait tout traduire en anglais bien évidemment!

Malheureusement, ce pauvre frère et ceux qui lui ressemble n’ont pas la moindre idée de la complexité des avis juridiques ni de l’étendue des discussions entre les écoles sur chaque question. Ne se rendent-ils pas compte qu’en réalité ils « suivent aveuglément »  le premier « savant » venu et les informations qu’il leur présente sur cette « question ». Ils n’ont en fait jamais vérifié les sources elles-mêmes, par exemple les ouvrages de référence des quatre écoles juridiques, pour voir ce qui s’y trouve à propos de ce sujet. Il est bien connu que l’on ne peut pas aller cherche les avis Hanafites dans les ouvrages Shafi’ites, ou vice versa, car les avis des autres écoles juridiques n’y sont pas forcement bien présentés. Il faut aller puiser directement dans les textes de l’école elle-même.

Je vais juste vous donner un simple exemple, communément constaté, dans lequel les pauvres frères et sœurs pensent qu’ils ont accompli un formidable « ijtihad », et sont parvenus à leur « propre » conclusion sur un sujet donné (après avoir « réalisé » que les quatre écoles sont en fait dans l’erreur ces 1424 dernières années). Cette question est celle du placement des mains durant la prière. Il est fréquent aujourd’hui de voir les Musulmans prier en plaçant leurs mains sur leur poitrine ou sur leur cou plutôt que d’adopter la position traditionnelle des mains au-dessus ou en-dessous du nombril, ce qui était pourtant la pratique des Musulmans depuis plus de mille ans. En effet, les quatre écoles sont unanimes sur le fait que les mains doivent être placées juste au-dessus ou en-dessous du nombril – certainement pas sur la poitrine (sauf pour les femmes dans l’école Hanafite), et encore moins au niveau du cou! (Certains Malikites considèrent que la Sunnah est de placer les bras le long du corps).

Cependant, les jeunes « mujtahid » du 21ème siècle sont bien plus savants. Evidemment, tous ces grands experts en Jurisprudence des quatre écoles n’avaient pas eu accès à « Fiqh as-Sunna », qui guide essentiel à tout mujtahid en herbe! Il est même disponible dans une version très pratique, traduite pour les « mujtahid » non arabophones! Il suffit simplement d’ouvrir le chapitre nommé : « Les actes Sunnah de la prière, La position des mains » (vol.1 p.132) pour découvrir qu’at-Tirmidhi rapporte un Hadith selon lequel le Prophète a prié avec ses mains sur sa poitrine, et qu’at-Tirmidhi classe ce hadith, comme « Hassan ». On pourra aussi y lire qu’un hadith semblable se trouve dans « Le Sahih » d’Ibn Khouzayma, et qu’Ibn Khouzayma « le considère comme Sahih ».

Ca y est! Le jeune mujtahid a fait son travail! Il est maintenant évident pour lui qu’il existe des Hadiths Sahih sur cette question ! (Il ne sait pas qui est Ibn Khouzayma … mais il se dit que ca doit être quelqu’un d’important!). Les quatre écoles Juridiques ont donc tout faux! Par la suite, on apercevra le frère dans la mosquée de son quartier plaçant ses mains bien haut sur sa poitrine, regardant d’un air un peu méprisant ceux qui suivent « aveuglément » les écoles Juridiques [ndt : Hanafite, Shafé’ite, Hanbalite, Malikite].

Maintenant, jetons un coup d’œil aux « preuves » données dans « Fiqh  as-Sunna ». Ce que nous y découvrons est consternant.

Tout d’abord, ceux qui ont vraiment étudié « Al-Jami’ » d’at-Tirmidhi s’apercevront qu’at-Tirmidhi ne mentionne même pas de Hadith selon lequel le Prophète aurait prié avec ses mains sur sa poitrine et qu’il l’a encore moins classé comme Hassan! Une erreur très grave de la part de l’auteur de « Fiqh as-Sunna ».

Deuxième erreur majeure : bien qu’Ibn Khouzayma mentionne effectivement un hadith du Prophète plaçant ses mains sur sa poitrine, il ne le considère cependant pas comme authentique (Sahih). En fait, Ibn Khouzayma ne fait aucun commentaire sur l’authenticité des Hadiths qu’il rapporte dans son livre. Mais ceux qui connaissent la méthodologie d’Ibn Khouzayma s’apercevront que tout porte à croire qu’il ne considère pas cette narration comme solide. Tout d’abord, il ne mentionne pas le fait de placer les mains sur la poitrine dans le titre dans l’en tête de ce chapitre (qui est sa méthode habituelle pour indiquer sa compréhension du statut juridique des narrations du chapitre). Deuxièmement, il place la narration à la fin du chapitre, ce qui indique aussi la faiblesse de ce dernier.

Quoi qu’il en soit, un coup d’œil sur la chaîne des narrateurs de ce Hadith permet de constater qu’elle contient Mu’ammal ibn Isma’il, qui est un narrateur faible selon les dires de la plupart des savants du Hadith, à cause de sa mémoire épouvantable! L’Imam al-Bukhari le considère d’ailleurs comme un « munkar al-Hadith », ce qui signifie que les Hadith qu’il rapporte sont automatiquement rejetés ! Il existe encore d’autres critiques de cette narration, mais nous ne les aborderons pas ici.

Maintenant, nous voyons où est le problème : Le jeune mujtahid n’était pas vraiment un mujtahid tout compte fait! En réalité il a été un « suiveur aveugle » de la pire espèce. Il a lu un chapitre de « Fiqh as-Sunna » et a accepté « aveuglément » ce qu’il y a lu, tout en pensant qu’il avait fait un formidable ijtihad! Et tu n’as pas idée du nombre élevé d’erreurs que ce livre contient encore. Et c’est l’un des livres les plus populaires de nos jours auprès des Musulmans! Les erreurs citées plus haut sont de graves erreurs. J’ai entendu un de mes professeurs déclarer que les erreurs contenues dans ce livre sont bien plus graves que celles (bénignes) que l’on peut parfois constater dans les écrits des savants. Elles indiquent plutôt l inexcusable et réelle ignorance de l’auteur.

En définitive, la réalité est que tu es un imitateur aveugle (muqallid), que tu le saches ou non. Il te reste simplement à choisir qui tu comptes suivre : s’agit-il de l’auteur de « Fiqh as-Sunna », ou al-Albani, ou bien l’une des quatre écoles Juridiques Sunnites reconnues? En fin de compte, l’étude des preuves des avis Juridiques n’est pas un mal en soi, mais cela nécessite un contexte et un cadre bien précis.

Bien d’autres commentaires pourraient être faits sur ce sujet, mais nous nous contenterons de ce qui a été dit. Nous implorons Allâh qu’Il nous couvre tous de Sa Miséricorde et nous guide vers la vérité en toutes choses, et qu’Il nous permette de toujours suivre cette vérité, et d’agir continuellement selon ce qui Le satisfait. Que la Paix et la Miséricorde d’Allâh soient sur Son Messager bien-aimé, sa famille et tous ses Compagnons. Toute louange revient à Allâh, Seigneur des Mondes.

Écrit par,
le serviteur de la science sacrée,
Ridhwan ibn Muhammad Salim.
Damas, mois de Ramadan 1424 H

 

En savoir plus :

1 – « Réfutation de ceux qui suivent autre chose que les quatre écoles juridiques » (« radd ‘ala man ittaba’a ghayr al madhahib al arba’ah »), par l’Imam Ibn Rajab Al-Hanbali (en arabe)

2 – « Le non-madhhabism : La plus dangereuse innovation menaçant la loi Islamique » («  La madhhabiyyah: akhtar al-bid’ah tohaddidu al-sharee’ah al-islamiyyah »), par Sheykh Dr. Muhammad Saïd Ramadan al-Bouti (Directeur du département de Shari’a de l’Université de Damas) (en arabe)

3 – « Le statut juridique du suivi d’un madhhab », par Justice Shaykh Taqi ‘Uthmani (Juge Suprême (Qadi) du Pakistan) (en anglais)

4 – « Les quatre madhhabs », par Sheykh Abdul-Hakim Murad (en anglais)

5 – « Les bénéfices des sciences de la Jurisprudence » (« fawaa’id ‘uloom al-fiqh »), introduction à « ‘ilaa ul-sunan », par Sheykh Kayranwi (en arabe)

6 –  « Signification de la parole de l’Imam Muttalibi : « Si un hadith est authentique, alors il s’agit de mon madhhab » (« ma’na qawl al-imam al-muttalib : itha sahha al-hadith fa huwa madhhabi »), par Sheykh al-Islam, l’Imam Taqi ud-Din al-Subki (en arabe)

7 – « Fatwa concernant l’obligation de suivre les Savants bien guidés » par Sheykh Murabit al-Haajj and Sheykh Hamza Yusuf (en arabe et en anglais)

Notes :

[1] La biographie du Sheykh est disponible ici : Biographie du Sheykh Ridhwan Ibn Muhammad Salim